A Northern Experience: The Journals of Norman Robinson
Commerçant de Fort Good Hope Page 12

Certains Indiens pensant que c'était un gros oiseau ont tiré dessus; plusieurs sont partis à la course pour aller se cacher dans le bois. C'est différent de nos jours; les avions sont plutôt courants, même s'il y a encore des Indiens qui n'ont jamais vu une voiture, ni un cheval, ni même une vache.

Ici, on fait du très beau travail de fantaisie, avec de la soie, sur la peau de caribou et la peau d'orignal : gants, manteaux, mocassins (chaussures) et même des « tapees », ou manteaux pour les chiens quand ils sont attelés.

On utilise des piquants de porc-épic, du crin de cheval (quand on peut s'en procurer) et des billes de verre, qu'on teint de toutes sortes de couleurs pour décorer, en plus de la soie et de la laine; même si la laine est plutôt grossière, la soie est très fine et appelée « small » par les Indiens.

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NWT Archives/Robinson N-2002-005: 0145
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