A Northern Experience: The Journals of Norman Robinson
Arrive dans la Nord Page 11

En abordant la rive, nous avons déchargé ce qu'il nous fallait pour passer la nuit, mais étions déterminés à repartir de bonne heure le lendemain et à faire la course avec le Roi hiver. Nous avions encore 200 milles à parcourir avant d'arriver à Fort Chipewyan, où nous avions l'intention de regarnir notre garde-manger.

Le matin suivant, nous avons grimpé à un arbre pour mieux voir; nous avons alors décidé que l'eau était tellement basse que ce serait dangereux d'essayer de « franchir » les rapides. Par contre, il y avait un canal, près de la rive, d'où nous pourrions tirer le canot avec une corde et portager notre attirail de la rive.

Faire descendre des rapides à un canot en le tenant par une corde est une opération délicate; un faux mouvement peut avoir diverses conséquences : le canot peut se briser contre une roche ou être poussé haut et sec sur la berge, ce qui, bien sûr, dérange l'occupant, quand le canot se retourne.

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NWT Archives/Robinson N-2002-005: 0012
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