A Northern Experience: The Journals of Norman Robinson
Commerçant de Fort Good Hope Page 29

Il y avait là 3 magasins, celui de la mine, de la Northern Trading Company et de la Baie d'Hudson, et une mission catholique dont la chapelle, bien décorée à la main par les Frères, n'avait jamais eu de chaises ni de bancs. Les Indiens s'asseyaient sur le sol. Il n'y avait que 6 blancs : le commerçant de la Baie d'Hudson (son épouse était métisse), le commerçant de la Northern Company et son épouse, deux prêtres français et moi-même.

La traite des fourrures est un commerce spécial et à l'occasion, les émotions atteignent leur paroxysme, comme on peut se l'imaginer, quand je dis que j'ai eu trois vraies bagarres avec le commerçant de la Baie d'Hudson, cet hiver-là, et que j'étais tout de même encore ami avec lui quand je suis parti. En fait, une fois, je me suis battu avec lui avant le petit déjeuner et le soir même, je jouais au poker avec lui.

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NWT Archives/Robinson N-2002-005: 0168
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